Bovins de boucherie La demande en viande faiblit
En ce début de semaine, l’activité des abattoirs est plus calme au regard du recul des achats des ménages. Sur les marchés, l’ambiance est également peu soutenue. Seule la modestie de l’offre permet de maintenir les prix.
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Sur le marché de Cholet, l’animation commerciale est décousue, et des écarts de valorisation importants sont pratiqués. Les vaches charolaises R= se négocient entre 3,80 et 4,00 €, alors que les jeunes charolaises lourdes U se valorisent entre 4,05 et 4,20 €. Les femelles rouges des prés ou croisées ne bénéficient pas des tarifs soutenus par les gros opérateurs. Les sujets R sont commercialisés entre 3,65 et 3,85 €.
Parmi les réformes laitières, les tarifs sont reconduits malgré un commerce assez tendu dans le secteur de l’aval. Les tarifs des vaches prim’holstein P+/O– se maintiennent entre 2,83 et 2,90 € en fonction des abattoirs. La majorité des vaches P= de poids convenables se négocient entre 2,65 et 2,80 € selon leur poids et leur niveau de finition. Le tri se montre plus sévère dans les vaches P–.
Les prix des très bonnes vaches normandes et montbéliardes oscillent entre 3,30 et 3,35 €. Celles de conformation O= ont des tarifs compris entre 3,10 et 3,25 €.
Dans les jeunes bovins, les échanges demeurent difficiles, au vu de la baisse de la demande italienne. Les tarifs des charolais U se maintiennent. Ces derniers se valorisent de 3,70 à 3,85 € sur le marché de Cholet. Dans les blonds d’Aquitaine ou les parthenais âgés de moins d’un an, la faiblesse de l’offre facilite le commerce. Les animaux E se vendent entre 4,20 et 4,60 €. Les prix des jeunes bovins U lourds s’établissent entre 4,00 et 4,20 €.
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